Le RDCL a organisé une session exclusive dans le cadre du Salon de l’Industrie Libanaise 2025 intitulée « Faciliter l’exercice des affaires »

Beyrouth, le 1 novembre 2025 – Le Rassemblement des Dirigeants et Chefs d’Entreprises Libanais (RDCL) a organisé, dans le cadre du Salon de l’Industrie Libanaise 2025, une session exclusive intitulée « Faciliter l’exercice des affaires », le vendredi 31 octobre 2025 au Seaside Arena – Beyrouth. La session a réuni S.E. le Dr. Amer Bisat, ministre de l’Économie et du Commerce, en tant qu'invité principal ; M. Alessandro Vittadini, chef du bureau du Liban à la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) ; et a été modérée par M. Nicolas Boukather, membre du RDCL et président du conseil d’administration de A.N. Boukather Holding.

Dans son allocution d’ouverture, Mme Joumana Saddi Chaya, présidente du RDCL, a souligné que « grâce à la persévérance et à la détermination, le secteur privé légal continue à se développer et à innover malgré les difficultés que traverse le Liban. L’espoir en l’avenir demeure, porté par l’énergie et la résilience des Libanais. Nous devons préserver l’esprit de travail et de production, quelles que soient les épreuves. » Elle a ajouté que « le RDCL poursuivra ses efforts pour stimuler la réforme et renforcer la coopération entre les secteurs public et privé afin de favoriser la croissance et la stabilité économique. »

M. Nicolas Boukather a rappelé que « le secteur privé légal libanais a constitué une pierre angulaire de la résilience durant l’une des pires crises économiques de l’histoire moderne. Mais la résilience seule ne suffit pas : elle doit être transformée en compétitivité, en productivité et en croissance durable. » Il a ajouté que « la transformation numérique ne doit pas être considérée comme un simple choix technique, mais comme un levier de transparence, d’efficacité et de confiance entre le secteur public et le secteur privé. Le débat d’aujourd’hui ne porte plus sur le problème lui-même, mais sur la direction à prendre : comment libérer les énergies du secteur privé légal et rebâtir la confiance à travers la réforme, la stabilité et une coopération renouvelée entre l’État et le secteur privé. »

Pour sa part, S.E. le Dr. Amer Bisat, ministre de l’Économie et du Commerce, a présenté un aperçu de la situation économique du Liban et des perspectives de relance, en soulignant que « les circonstances actuelles nous permettent enfin de recommencer à rêver d’un Liban meilleur. » Il a insisté sur la nécessité de rétablir les finances publiques, de restructurer le secteur bancaire, de moderniser l’administration publique et de renforcer les secteurs productifs — notamment industriel — afin de réduire les couts et d’accroître la compétitivité.

M. Alessandro Vittadini a partagé ses impressions après quelques mois passés au Liban, soulignant que le pays fait face à de grands défis économiques mais dispose d’un capital humain et de capacités productives exceptionnels. Il a déclaré que « faciliter l’exercice des affaires constitue le cœur de la mission de la BERD, qui vise à accompagner la transition vers une économie plus ouverte et à permettre au secteur privé légal de croître et de prospérer. » Il a ajouté que la coopération entre l’État et le secteur privé légal représente la voie pratique pour transformer ce potentiel en véritables opportunités de développement.

La session s’est achevée par un débat constructif sur les principaux défis du climat des affaires au Liban et les moyens de les transformer en leviers de croissance, grâce à une vision de réforme globale visant à restaurer la confiance dans l’économie nationale et à attirer de nouveaux investissements. Les intervenants ont souligné la nécessité d’assurer le financement du secteur privé, de réduire les couts de production — notamment dans les secteurs de l’énergie, du transport et des télécommunications —, de poursuivre les réformes fiscales et bancaires et de moderniser l’administration publique. Ils ont également mis en avant le rôle de la transformation numérique dans la simplification des procédures, la transparence, la compétitivité et la bonne gouvernance, ainsi que l’importance de renforcer les partenariats régionaux et internationaux pour repositionner le Liban comme une destination attractive pour les affaires et l’investissement.

L'événement réaffirme l’engagement continu du RDCL en faveur de la réforme, du renforcement du secteur privé légal et de la restauration de la confiance dans la reprise économique du Liban.